Historique

La Fondation Oublie Pour Un Instant résulte de la volonté de notre fondatrice, Jeannine Lafrenière, de donner aux patients, à leurs proches et au personnel soignant la possibilité d’admirer, à l’intérieur d’établissements de santé, des espaces verts comme des murs vivants, des jardins thérapeutiques ou apaisants susceptibles d’attirer leur attention et de les distraire, leur faisant ainsi oublier l’espace d’un instant leur angoisse, leur souffrance et leur anxiété.

Comment cela a débuté

En juillet 2011, une idée est germée. L’idée originale consistait à amener la nature au contact de celles et ceux qui en sont séparés par les murs d’institutions comme les hôpitaux, les centres de traitement et les centres d’hébergement et de soins de longue durée. La Fondation visait en premier un hôpital pour enfants, d’où l’idée d’avoir une forme animale intégrée à la structure naturelle, telle une mosaïculture.

Jeannine Lafrenière, notre fondatrice, présidente émérite et ex-présidente-directrice générale de la fondation et du conseil d'administration, était bien placée pour témoigner du stress, de l’anxiété et de la peur que ressentent les patients des établissements de santé.

À la suite d’un diagnostic de cancer, elle était assise dans la salle d’attente d’un hôpital, anxieuse de connaître les résultats des tests qu’elle avait passés, et elle aurait tant aimé pouvoir compter sur autre chose que des magazines pour apaiser son inquiétude. Si seulement il y avait eu de la verdure dans la salle d’attente, cela l’aurait aidée à se perdre dans la beauté de la nature et à oublier momentanément son angoisse.

Peu de temps après, Jeannine a lu un article sur les murs vivants, aussi appelés « murs végétaux », « murs verts » ou « jardins verticaux », et sur les effets positifs qu’ils pouvaient avoir sur la vie des patients en milieu hospitalier. Venant tout juste de terminer un projet destiné aux jeunes, elle s’est dit qu’il serait intéressant d’implanter un mur vivant dans la salle d’attente du service d’urgence d’un hôpital pour enfants. Il ne fait aucun doute que, pour un enfant souffrant, une visite à l’hôpital est source d’angoisse et de peur et que, pour les parents démunis, ce moment d’angoisse et de peur est aussi intense.

Jeannine a découvert que de nombreuses sources corroboraient la faisabilité et les avantages d’un tel projet visant à faire entrer la nature à l’intérieur des murs d’un hôpital, et pas uniquement pour les enfants, mais pour les personnes de tous les âges. De plus, des études montraient que la présence de verdure dans le milieu hospitalier stérile et impersonnel présentait les avantages suivants :

  • une réduction du stress et de l’anxiété des patients comme du personnel;
  • un rétablissement plus rapide, d’où un séjour à l’hôpital plus court;
  • une diminution de la douleur attestée par une réduction de la prise d’analgésiques;
  • une mobilité et une autonomie accrues;
  • une meilleure qualité de vie des malades chroniques et de ceux en phase terminale.

Toutefois, en 2012, il n’y a pas si longtemps donc, aucun hôpital canadien n’avait encore laissé entrer la nature dans ses salles d’attente. Et c’est cette constatation surprenante qui est à l’origine de la mise sur pied de La Fondation Oublie Pour Un Instant.